samedi 22 décembre 2012

Neige instantanée

En Sibérie, à -41C, on peut voir de l'eau bouillante transformée instantanément en neige.

Voir ce clip:



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mercredi 12 décembre 2012

Méditation

Tout dernièrement, j'ai entendu ce passage de la 7e symphonie de Beethoven.

En ces temps troublés, et surtout à la veille du temps des fêtes, je vous invite à écouter l'extrait, tout en regardant des images du téléscope Hubble.

Une façon de se "regrouper" intérieurement. ;)



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dimanche 25 novembre 2012

Dans la dèche

Où est rendu l'argent?

Que nous entendions parler des pays du monde entier, ceux d'Europe comme ceux d'Amérique du Nord ou des autres continents, c'est la même chanson: tous les pays sont déficitaires et endettés.

Un pays supposément riche comme le Canada a une dette actualisée de 600 milliards de dollars. Ce même pays qui fait partie du G10, ce même pays qui produit du pétrole !!!

la dette canadienne

C'est pratiquement la même chose pour les gens qui nous entourent: presque tout le monde doit de l'argent. Les gens vivent d'une paye à l'autre et ne peuvent plus épargner de l'argent pour leurs vieux jours.

Je vous pose la question: où est donc passé l'argent???

Ceux qui en ont sont bien silencieux... À moins que ce ne soit des écureuils... ;)



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samedi 17 novembre 2012

Fausse maxime

On dit souvent, sans trop y penser, que "le client a toujours raison". On le dit, on le répète et on en a fait un mantra.

C'est faux. Cette assertion cache plutôt une vérité fondamentale:

LE CLIENT A TOUJOURS LE DERNIER MOT.

En fin de compte, il a le dernier mot aux yeux du vendeur. Il faut donc retenir que la maxime de départ, celle qui fait l'objet de ce mot, tient plus à l'inquiétude du commerçant, de toute évidence, qu'à une supposée vertu morale.

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dimanche 11 novembre 2012

Festival de Jazz de Montréal (2007) - Photos trouvées

Il s'agit d'une cartouche de Neopan 1600 trouvée dans un centre de recyclage. Alors que je causais photo avec un préposé du centre, ce dernier prit la peine de fouiller sur une étagère pour me montrer un film qu'on lui avait rapporté.


J'ai donc décidé de développer ce film en utilisant la formule Rodinal 1:50. Selon la massive chart et la température, le temps de développement était de 8 min. J'ai choisi de le faire en 9 min, tenant compte de l'âge du film.

En examinant le résultat, j'ai constaté que le rendement du film était acceptable. Par contre, la qualité générale des photos était quelconque, mise à part quelques unes que j'ai choisi de reproduire ici. À vous de juger:



Je signale encore une fois que je ne connais pas l'auteur de ces photos choisies. Que lui est-il arrivé? Je n'en ai aucune idée.

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samedi 3 novembre 2012

Whippet a 85 ans

Je ne pouvais passer sous silence le 85e anniversaire de naissance du biscuit Whippet.

Pour en savoir plus, allez à ce lien:

Whippet - wikipedia



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dimanche 21 octobre 2012

Le système totalitaire II

Ni le nationali-socialisme ni le bolchévisme ne proclamèrent jamais qu'ils avaient établi un nouveau genre de régime, ni ne déclarèrent que leurs objectifs étaient atteints avec la prise du pouvoir et le contrôle de l'appareil étatique. Leur idée de la domination ne pouvait être réalisée ni par un État ni par un simple appareil de violence, mais seulement par un groupement animé d'un mouvement constant: à  savoir, la domination permanente de chaque individu dans chaque sphère de sa vie. La prise du pouvoir par la violence n'est jamais une fin en soi, mais seulement le moyen d'une fin et, dans n'importe quel pays, la prise du pouvoir du mouvement. L'objectif pratique du mouvement consiste à encadrer autant de gens que possible dans son organisation, et de les mettre et de les maintenir en mouvement; quant à l'objectif politique qui constituerait la fin du mouvement, il n'existe tout simplement pas.

Le système totalitaire. Hannah Arendt. Coll. Points no. 307. p 69

dimanche 14 octobre 2012

Le saut de Felix Baumgartner

Un saut dans le vide pour l'Homme; un pas insignifiant pour l'Humanité.

ps: commandité par Red Bull



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jeudi 4 octobre 2012

Publicité & Politique

La publicité de nos médias, c'est notre réelle politique officielle. Ou peut-être l'inverse...

Pensez-y.

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mardi 2 octobre 2012

Le système totalitaire

Ces jours-ci, je lis l'essai culte de Hannah Arendt, Le système totalitaire. Dans ce bouquin, il s'y trouve des mises en perspective passablement foudroyantes et des mises en contexte salutaires.

On peut dénigrer certains aspects de la vie politique en général, mais encore faut-il mettre le doigt sur ce qui cloche et, mieux encore, remonter le cours des événements pour voir d'où un phénomène prend sa naissance. L'intérêt de lire ce genre de livre, c'est de se familiariser avec la pensée critique, ici celle de Mme Arendt, et de revoir le XXe siècle sous un nouvel angle.

Je propose donc dans les prochaines semaines de citer certains passages que je trouve percutants. En voici un premier:

Ni le national-socialisme ni le boclhevisme ne proclamèrent jamais qu'ils avaient établi un nouveau genre de régime, ni ne déclarèrent que leurs objectifs étaient atteints avec la prise du pouvoir et le contrôle de l'appareil étatique. Leur idée de la domination ne pouvait être réalisée ni par un État ni par un simple appareil de violence, mais seulement par un groupement animé d'un mouvement constant: à savoir, la domination permanente de chaque individu dans chaque sphère de sa vie. La prise du pouvoir par la violence n'est jamais une fin en soi, mais seulement le moyen d'une fin et, dans n'importe quel pays, la prise du pouvoir n'est qu'une étape transitoire et bienvenue, mais jamais la fin du mouvement. L'objectif pratique du mouvement consiste à encadrer autant de gens que possible dans son organisation, et de la mettre et de les maintenir en mouvement: quant à l'objectif politique qui constituerait la fin du mouvement, il n'existe tout simplement pas.

p. 69 coll. Points (307) Éditions du Seuil

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dimanche 23 septembre 2012

Pensée

Tout le monde a quelque chose à vendre, même ceux qui n'ont rien.

samedi 22 septembre 2012

Composition

Quand j'ai vu cette sculpture, j'ai tout de suite senti que je devais encadrer le visage et le situer dans le tiers droit ou gauche de la composition.

À partir d'un vieux film Ilford FP4+ périmé et granuleux à souhait.





Ricoh KR10x
Ilford FP4+
Rodinal 1:25



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mercredi 5 septembre 2012

Le point de fuite selon Kubrick

Le réalisateur Stanley Kubrick tenait le point de fuite comme sa technique préférée de cinéma.

Trouvé sur Vimeo:

 
Kubrick // One-Point Perspective from kogonada on Vimeo.


Kubrick // One-Point Perspective from kogonada on Vimeo.
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lundi 3 septembre 2012

Tournage

Tournage amateur dans Griffintown.



Canon AT-1
LegacyPro 100
Kodak D-76 1:1

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samedi 18 août 2012

Musique oubliée

C'est par hasard que j'ai entendu une mélodie à la radio, qui me renvoyait aussitôt à une époque révolue. Cette mélodie était tellement accrocheuse que j'étais content d'attraper au vol le titre de la pièce: Mer morte.

Après une courte recherche sur le net, je découvrais qu'il s'agit d'une pièce instrumentale du répertoire d'un groupe québécois de rock instrumental (Les Jaguars)  ayant émergé au début des années '60!

Je vous renvoie au lien dans lequel il est donné un aperçu de l'évolution du groupe en question:
Les Jaguars - Québec info musique

La pièce en question:



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samedi 11 août 2012

Les Olympiques de Londres

Encore une journée et on sera enfin débarrassés de l'omniprésence de compétitions d'élite qui n'ont rien à voir la vie de 99,9% des gens.

Du même coup, on sera aussi débarrassés  des photos à la croque-moi-la-médaille !







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vendredi 3 août 2012

Fresque portugaise

Photo prise dans le quartier Mile-End (Montréal).




Nikon FE2 - Nikkor AF 35-135mm f3,5-4,5
LegacyPro 100 - Ilfotec DD-X 1:4
Kodak Polycontrast III RC "F"

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mercredi 18 juillet 2012

samedi 30 juin 2012

Le lieutenant de frégate Jean Vauquelin

Le lieutenant de frégate Jean Vauquelin [1728-1772] est une figure de l'histoire de la Nouvelle-France. Il a fait sa marque vers la fin de la colonie française en forçant à deux reprises le blocus anglais autour du port de Louisbourg (l'île Royale maintenant appelée Cape-Breton Island). Il a aussi prêté main forte au chevalier de Lévis lors de la bataille de Ste-Foy (1760), bataille gagnée par les Français.

La statue en l'honneur de Jean Vauquelin est située près de l'hôtel-de-ville de Montréal à une place portant son nom, entre le Champs-de-Mars et la rue Notre-Dame.



Canon T90 - FD 24mm - Ilford FP4+ - tirage Ilford Multigrad IV
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jeudi 21 juin 2012

La tragédie

La tragédie d'un imbécile, c'est d'être le dernier à se  rendre compte qu'il en est un.


Nikon FM2n - Tamron SP Adaptall2 90mm - Neopan SS

samedi 9 juin 2012

Prometheus

Dans un article de journal récent, Ridley Scott, réalisateur de cinéma surtout connu pour Alien et Blade Runner, parle de son prochain film Prometheus. Ce film met aux prises des humains face à des extra-terrestres. Mais, au-delà du thème archi-connu en question, M. Scott promet une approche nouvelle de la science-fiction, en ce sens que ce serait exploré avec une force nouvelle et beaucoup "d'inusité"...

Je ne sais pas pourquoi, mais, hormis le fait que M. Scott est un incontournable du cinéma d'action contemporain, je prends ses commentaires avec une certaine réserve. En effet, il est rare que nous soyons témoins de réelles innovations dans le 7e art, surtout quand on connaît la frilosité des investisseurs, ceux-là mêmes qui gardent les yeux rivés sur les profits, bien avant l'aspect créatif d'un projet.

Quand je parle "profits", j'entends "entrées au box office". Cela me fait tout à coup penser à la projection de Terminator II , quelque part au début des années 1990 - oui, j'avoue que j'y suis allé -, et au succès du film dès sa sortie. La salle était comble et, au milieu de la foule, alors que le générique du début tirait à sa fin et que le film commençait, j'entendais une voix rugueuse crier vigoureusement un puissant All right!, comme si ce film d'action allait enfin révéler une vérité profonde que le genre humain attendait depuis l'aube des temps.

Parce que, vous l'avez deviné, le cinéma n'a malheureusement pas assez souvent pour objet de vous édifier et de vous aider à cheminer dans votre vie, mais bien à rapporter des profits aux investisseurs.



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mercredi 6 juin 2012

Pensées

- Pour faire de l'argent, il faut être riche.

- La seule justice sur cette terre, c'est que l'injustice et la bêtise sont réparties équitablement à tous les échelons de la société.

jeudi 24 mai 2012

Photos d'époque

Le site shorpy.com publie des photos américaines d'époque remontant principalement au début du XXe siècle.

La plupart sont tirées de la collection de la Library of Congress de Washington. Le visionnement de ces photos en vaut la peine, ne serait-ce que pour voir le style architectural et la mode vestimentaire de l'époque.

Le lien du site est le suivant:
shorpy.com

Un exemple du secteur entourant l'hôtel de ville new-yorkais au siècle dernier. Impressionnant:

shorpy - New York



samedi 19 mai 2012

Mercedes Benz

Janis Joplin chantait la marque Mercedes Benz avec une pointe d'ironie tout en y ajoutant une touche de fantasme.

Dans la "vraie" vie, la plupart des propriétaires de ce genre de voiture, malheureusement, se prennent très au sérieux.

Hier, j'étais sur une autoroute congestionnée à l'heure de pointe. J'avais vu une voie de service uniquement réservée aux auto-patrouilles et autres voitures de fonction, et je m'étais imaginé pendant quelques secondes me servir de cette voie pour sortir au plus vite de ce petit cauchemar. Évidemment, je n'en fis rien.

Pourtant, il y a eu une voiture conduite par un civil comme moi, qui s'en est servi. Il était propriétaire d'une Mercedez Benz. Oui, j'ai souhaité qu'une auto-patrouille l'intercepte...

mardi 15 mai 2012

Ironie politique

Il m'a pris une fantaisie de visionner la "Série du Siècle" mettant alors aux prises les équipes nationales de hockey du Canada et de l'URSS en 1972. J'ai en effet trouvé ce coffret de 4  DVDs avec lesquels je peux revoir la diffusion complète des 8 matchs entre les deux pays.

À cette époque, la série disputée entre les deux pays signifiait beaucoup plus que le titre de la suprématie mondiale de hockey: elle mettait aussi en jeu la valeur prétendue de chacun des système, l'un communiste, l'autre capitaliste.

Je ne sais pas pour les autres sports, mais jamais je n'ai été témoin d'une aussi grande passion animant les amateurs d'un sport national, toutes catégories confondues. Cela doit en grande partie s'expliquer par la dimension politique qui faisait partie de l'équation.

Quoi qu'il en soit, comme je visionnais les DVDs, je me suis rendu compte d'un détail qui a peut-être échappé à beaucoup d'entre nous à l'époque: les publicités sur les bandes de la patinoire de l'amphithéâtre de Moscou. À y regarder de près, on voit les marques prestigieuses de l'économie de l'Ouest en pleine captiale du communisme mondial: Hitachi, Gillette, Ford, Electrolux et même la marque de sous-vêtement Jockey...

Quelque part, c'est à se demander si les deux systèmes, au-delà du discours idéologique, ne sont pas juste les deux faces d'une même pièce de monnaie. Cette constatation rejoint celle émise par Henry Miller dans un article paru dans une revue littéraire française [Combat no. 2252, "Un jour viendra..."], que je me permets de citer:

(en parlant de la rivalité USA et URSS dans les années de l'après-guerre):

Pourquoi ces deux nations sont-elles encore à couteaux tirés? Parce que, chacune de son tôté, elles redoutent l'influence de l'autre sur le reste du monde. L'une d'elles pose à la nation communiste; l'autre, à la nation démocratique. Ni l'une ni l'autre ne sont ce qu'elles prétendent. La Russie n'est pas plus communiste, que l'Amérique démocratique. Le Gouvernement russe actuel est encore plus autocratique que celui des Tzars. Le Gouvernement actuel de l'Amérique est plus tyrannique que celui des Anglais, au temps des treize Colonies. Il y a aujourd'hui moins de liberté que jamais dans ces deux pays.

samedi 5 mai 2012

Par la baie vitrée

Par la baie vitrée d'un commerce, mon oeil de lynx a aperçu un client acheter de la pellicule photo. La caissière semblait traitée cette transaction d'une manière indifférente.

Moi, j'ai failli l'attendre à la sortie pour le féliciter.

dimanche 22 avril 2012

Pensée

"Notre aspiration à une condition meilleure n'est pas seulement la cause de notre malheur, mais notre malheur lui-même."

Pensée zen.

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dimanche 15 avril 2012

8 mythes sur l'augmentation des frais de scolarité

Une brillante démonstration par des chercheurs de l'IRIS (institut de recherche et d'information socio-économique) sur les 8 mythes portant sur l'augmentation des frais de scolarité.

À voir:



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mardi 10 avril 2012

Henry Miller - Lettres à Maurice Nadeau

Quand on aura pensé que tout a été lu de l'oeuvre d'un écrivain et tout dit à son sujet, on devra malgré tout se rendre compte qu'il y a toujours un inédit ou une découverte qui sortira tout à coup des tiroirs.

Ici, l'éditeur-critique-écrivain Maurice Nadeau permet la publication des lettres (1947-78) du célèbre et controversé écrivain américain Henry Miller. Dans la préface, on découvre que les deux hommes ont été mis en contact en raison de la censure exercée sur l'oeuvre de Miller. Maurice Nadeau avait mis sur pied un Comité de défense de la libre expression, ce qui a été le début de leur collaboration.

Qu'est-ce qu'on y découvre dans cet série de lettres? Bien entendu, le même Miller que l'on a connu au fil de son oeuvre, celui d'un homme qui promouvoit la conquête de soi et qui décrie la société de consommation à la source de l'esclavage de l'Homme à son travail. Que d'obligations n'a-t-on pas inventé pour garder l'Homme au boulot? pour l'éloigner de sa liberté et de son émancipation? Voilà le genre de propos que Miller tient dans ces pages.

On y découvre aussi un Miller plus apollinien en pleine période créatrice, alors qu'il écrivait la Crucifixion en rose ainsi que d'autres écrits et essais. Nadeau a d'ailleurs publié plusieurs des travaux de Miller dans les éditions Buchet et Chastel. Je disais de Miller qu'il était "apollinien" malgré l'incertitude financière qui le suivait encore à cette époque, comme quoi, la carrière d'un écrivain authentique est le parcours du combattant jusque tard dans une vie. Mais Miller, on s'en rend compte, gardait le morale et faisait preuve d'une candeur et d'une sérénité malgré l'adversité. Mieux encore, il s'inquiétait pour ses autres confrères écrivains (comme Albert Cossery dans la dèche à Paris) et cherchait toutes sortes de manière pour leur venir en aide.

Cette correspondance est donc l'occasion de revoir le parcours de Miller et, indirectement, le rôle joué par Maurice Nadeau dans son rôle à défense et promouvoir la littérature, envers et contre tout.

Henry Miller - Lettres à Maurice Nadeau (1947-78). Éditions Buchet-Chastel. 435p.

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mercredi 4 avril 2012

L'Amérique de la Dépression

Je vous suggère très fortement d'aller voir l'hyperlien d'une collection d'images de la Librairie du Congrès américain, qui montre les effets de la Dépression des année '30 dont les répercussions se faisaient encore sentir sur les Américains dans les années 1939-43.

Ces photos sont en fait des diapositives dont la qualité supérieure et les couleurs vivantes donnent l'impression qu'elles ont été prises tout dernièrement. Elles ont fait partie d'une exposition intitulé Bound for Glory: America in Color.

On constatera rapidement qu'en l'espace de quelques générations, l'Amérique comme l'Occident, est rapidement passé d'un mode de vie à un autre sans en garder la mémoire. Cette collection permet sans doute de retrouver une autre Amérique que l'on a tendance à oublier.


extras.denverpost.com/archive/captured.asp


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samedi 31 mars 2012

On the road, le film

Les amateurs de la génération beatnick et de Jack Kerouac vont finalement avoir leur film. Bientôt sera présenté sur les écrans le film inspiré du célèbre roman de l'écrivain américain, icône du mouvement beat, celui qu'on surnommait Memory Babe.

Il y eut un temps où la seule perspective de regarder un tel film m'aurait enthousiasmé au plus haut point. Mais étant maintenant lucide des pratiques hollywoodiennes et de sa façon de dénaturer un sujet pour le rendre plus accessible au plus grand nombre, je ne suis plus rassuré sur le produit final.

Walter Salles n'est pourtant pas un mauvais réalisateur, ne serait-ce que pour avoir pondu Carnets de voyage (le journal de Che Guevara pendant son voyage en Amérique du Sud en 1952). Mais comme  les cinéphiles avertis ont déjà vu de bons réalisateurs succomber aux pressions du milieu, il faut s'attendre à tout, surtout au pire. En particulier quand on voit dans la distribution deux actrices ordinaires (Kristen Stewart et Kirsten Dunst) - c'est le goût du jour (!) - qui ne m'ont jamais semblé des interprètes transcendantes à ce jour. Je me demande même si elles connaissent le mouvement beat et les principaux écrivains qui en ont émergé...

Je vous suggère plutôt de lire (ou relire) les biographies d'Ann Charters ou de Gerald Nicosia. Voilà des ouvrages qui donnent une idée plus juste du mouvement et de son représentant, quand bien même ce dernier s'en défendait.

Par contre, si vous voulez un aperçu du film à venir, je vous offre le trailer:


dimanche 18 mars 2012

Délabrement et abandon



Série sur une bâtisse abandonnée à St-Henri.

Nikon FE2 - LegacyPro 400 développé au HC-110 en semi-stand (55 min) dilution G

Transactions

Ceux qui pratiquent la photographie, que ce soit argentique ou numérique, finissent un jour ou l'autre par acheter ou vendre des accessoires usagés de photographie, tenant compte que les articles neufs coûtent très chers. Et c'est là que se retrouvent les photographes amateurs, ie dans les sites de revente - Kijiji ou Craigslist, plus rarement e-Bay.

À force de naviguer sur ce genre de sites et à force d'acheter et de vendre, j'ai fini par développer certaines théories sur le sujet. L'observation à laquelle je suis parvenu, c'est que l'Homme est toujours l'Homme, et que la notion de profit l'habite le plus souvent, même pour des petites transactions de quelques dizaines de dollars. La mesquinerie ne connaît pas de limites.

Pénible.

Par exemple, je ne comprends pas que quelqu'un vende une lentille qui ne permet plus la mise au point à l'infini... Je ne comprends pas non plus que quelqu'un vende un appareil dont le posemètre est défectueux... Je ne comprends pas, en fait, que quelqu'un mise sur la distraction de l'acheteur pour lui refiler de l'équipement brisé. Il arrive sans doute que le vendeur ne soit pas un connaisseur, je veux bien. Mais trop souvent, ces mêmes vendeurs, bien qu'ils admettent ne pas connaître l'article, demandent la lune.

Faut savoir, quand même.

Il y a plein d'anecdotes que je compte partager dans de futures billets, où les vendeurs racontent des histoires à dormir debout, juste pour faire une vente. Un exemple:

- Mon père [un Français] était photographe professionnel et il m'a légué cet appareil [Canon A-1]. Ça me fait mal de vous le vendre, mais je dois faire des choix (?). Je vous l'offre à ce prix et je ne peux aller plus bas. C'est réellement une occasion.

L'appareil était OK pour un acheteur débutant comme moi. Toutefois, je ne tardai pas à découvrir un petit défaut - le fameux squeak des appareils argentiques Canon - et il me faut le réparer pour éviter que le défaut n'en cause d'autres (le squeak - le bruit traduisant un mécanisme  laborieux du déclenchement -  finit pas causer des problèmes plus sérieux qui se répercutent sur d'autres pièces, pour résumer facilement la situation).

Ce fut le début d'un engrenage ahurissant. Après la réparation, le Canon A-1 ne faisait plus une bonne lecture de la lumière. C'était le posemètre. Je vous épargne la suite.

Au milieu de ces problèmes, j'ai ouvert le dos de l'appareil pour l'inspecter plus à fond. Voilà que j'aperçois à l'intérieur l'étiquette d'une entreprise de revente américaine d'appareils photo!

Le fameux père français du vendeur n'existait probablement pas. Le vendeur me refilait un appareil possiblement acheté sur e-Bay (ou ailleurs) et revendu avec un léger profit. C'est du moins mon hypothèse.

Pas grave, je continue à shooter. J'aime trop la photo !

samedi 10 mars 2012

Bouteille à la mer

Voilà mon premier message sur ce blogue. Si je me lance dans ce projet, c'est surtout en raison de ma passion, celle de la photographie argentique. Étant un observateur du monde dans lequel je vis, j'aime capter des images signifiantes de notre époque. De cette manière, je n'échappe plus le moment magique dont j'ai pu être témoin.

Par ce blogue, par des images et des mots,  j'essaie d'être un témoin de notre temps.