lundi 30 décembre 2013

Un moment d'éternité - Take Five

Take Five de Dave Brubeck

Pour se donner  un moment de recueillement pendant le Temps des Fêtes.

Bonne écoute!



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jeudi 26 décembre 2013

Aningaaq :L'Extrait en parallèle du film Gravity

Le film Gravity d'Alfonso Cuaron, mettant en vedette Sandra Bullock et l'incontournable George Clooney, a eu cet été et cet automne le succès que l'on sait. 

Bien que la critique a été presque unanime à l'égard du film - et techniquement parlant, c'est une réussite -, pour ma part, je n'y vois qu'une autre apologie du mythe américain de la victoire devant les obstacles de l'environnement humain, de l'espace en l'occurence. Avec Gravity, nous en sommes à une version plus moderne du même vieux concept.

Mais ne boudons pas notre plaisir, car cettte histoire invraisemblable sait nous tenir en haleine.

Si Gravity a su faire parler de lui comme film d'action, son petit frère - Aningaaq - se démarque aussi à sa manière. Ce court métrage a été tourné incidemment par Jonas Cuaron, le fils du réalisateur. Ce petit film met l'accent sur l'Inuit qui intercepte le message de détresse du personnage de Bullock! mais aussi sur l'impossibilité parfois de commniquer. La solitude de l'Homme en quelque sorte.

Tourné sur place, au Groenland, au coût de 100 000$ (les frais n'ayant servi qu'aux dépenses du déplacement de la dizaine de personnes impliquées dans le tournage), ce film de la Warner Home Video donne une autre facette plutôt surprenante du film Gravity. À tel point que ce court métrage a trouvé sa propre place à la prochaine soirée des Oscars où le père et le fils se retrouveront ensemble au même événement...

Texte inspiré de l'article du site Slate.


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dimanche 22 décembre 2013

Bloguer ou ne pas bloguer?

Cette question, je me la pose depuis que j'ai lancé ce blogue: bloguer ou ne pas bloguer?

Je me demande souvent ce que mon blogue peut apporter à la blogosphère? À franchement parler, peu de choses qui ne sont pas déjà connues sur le net. Si je continue à publier tant bien que mal, par contre, c'est pour partager avec les nomades du net mon point de vue sur la marche du monde actuel.

Il est pas joli, ce monde actuel, vous en conviendrez.

Et souvent, ce malaise du monde se reflète sur le net, en particulier dans les forums et les blogues. Toute la frustration de quelques uns, semble-t-il, se concentre parfois sur ces plateformes cybernétiques, de sorte qu'au lieu d'y voir la construction d'un monde meilleur, on y voit la destruction de réputations sur Twitter ou Facebook, les disputes de "x" et de "y" sur un fil de discussion, et même quelques tragédies transmises en différées ou en directe par le clip vidéo sur YouTube.

Si la communication des masses est instantanée, la solitude de chacun est encore plus immense. Le malaise de communiquer est aussi présent qu'autrefois, sinon plus.

Tout dernièrement, je me suis baladé sur le blogue de Pierre Assouline. Si les propos du l'hôte sont le plus souvent corrects, bien documentés et dignes du travail d'un éditorialiste - et bien que parfois la ligne directrice soit difficile à suivre ou encore discutable sur le plan des idées, ce qui ne surprend pas en littérature -, il y a aussi les visiteurs qui y laissent trop souvent des traces ennuyeuses faites de mesquineries, de sous-entendues, quand ce ne sont pas les attaques frontales et belliqueuses.

Pourtant, rien n'est censuré dans ce blogue et voilà bien le problème. Doit-on censurer? Doit-on au contraire ne rien faire? C'est apparemment la position de M. Assouline dans la conduite de son blogue. Peut-être que j'ai raté quelque chose et peut-être que des corrections ont été apportées mais, à ma dernière visite, la succession des posts agressifs étonnaient par leur nombre.

Je crois que la liberté d'expression sans limite mine la liberté elle-même. Le pari de tenir un blogue tient probablement à ce que la tolérance vaut mieux que la censure, encore que parfois tout cela donne le vertige...

De sorte que la question de tenir un blogue, dans certains cas, mériterait d'être repensée selon une configuration plus respectueuse de l'Homme et de sa dignité.

C'était mon éditorial du temps des Fêtes. Meilleurs voeux aux quelques rares visiteurs de ce blogue!


Canon A-1
lentille 28mm CPC f2,8
Ilford HP5+


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mercredi 18 décembre 2013

La majesté

Quand j'ai vu cette photo sur le site de Tom Sutpen, j'ai tout de suite été fasciné par la majesté de cet Amérindien, qui a tous les allures d'un véritable chef.